Paroles de dirigeants –
Le Nouveau Darwinisme
Synthèse EIM – Janvier 2024
Quelles sont les changements profonds auxquels sont confrontés les entreprises ?
Quels impacts sur leur façon de travailler ?
Le 17 octobre dernier lors de notre 8ème cérémonie du Prix des 100 Jours, nous avons réuni Dominique Seux, Directeur Adjoint de la rédaction des Echos et quelques dirigeants de premier plan qui ont partagé avec nous leurs grands enjeux ainsi que leurs conseils pour faire face aux défis à venir.
Leurs propos, autour du Nouveau Darwinisme, nous ont semblé si intéressants que nous avons décidé de les réunir dans un dossier « Paroles de Dirigeants » pour en faire bénéficier le plus grand nombre.
Au sommaire
Cinq forces à l’œuvre dans le monde expliquent ce retour du Darwinisme :
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- Un monde où l’Occident n’est plus le centre et où la mondialisation sera différente
- Un monde où des impératifs politiques s’imposent aux acteurs économiques.
- Une inflation durable.
- Un climat qui change tout
- La relation au travail en entreprise est bouleversée
Les contributeurs de cette table ronde :
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- Dominique Seux, Directeur Adjoint de la rédaction des Echos
- Estelle Brachlianoff, DG de Veolia
- Patrick Koller, DG de Forvia,
- Mathieu Friedberg, DG de Ceva Logistics,
- Antoine Doutriaux, DG de Plastivaloire
- Sophie Flak, Membre du Directoire d’Eurazeo, Managing Partner – ESG & Digital
« Ce qui domine dans la période actuelle, c’est la succession de crises que l’on pourrait résumer
par le concept de « permacrise » :
crise de 2008, attentats de 2015,
Covid en 2020, Ukraine en 2022 et plus récemment, conflit israélo-palestinien.
Y avait-il plus de crises avant ? On ne sait pas. Mais les crises actuelles nous impactent plus. »
« Je ne crois pas que l’inflation va revenir à 2% car un monde moins mondialisé et un monde plus écologique génèrent de l’inflation. Est-ce grave, docteur ? Pas forcément. Les entreprises ne sont pas désespérées par l’inflation si elle est maîtrisée. Dans ce monde darwinien, certaines entreprises arrivent à répercuter les prix sur leurs clients, d’autres font faillite. »
« L’idée même de ne pas travailler fait son chemin : ne pas travailler, et pourquoi pas ? Il n’y a plus de culpabilité à ne pas faire carrière. D’un autre côté, l’impatience augmente : on veut changer rapidement de poste, les augmentations doivent venir plus vite. Et Darwin dans tout ça ? Il nous faut reconstruire un récit sur le sens des carrières, montrer en quoi mon travail me fait grandir. »
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